La dépression a de nombreux visages


La dépression est souvent favorisée par des événements douloureux, tels qu’une séparation ou un état de stress persistant. Elle peut également survenir dans un ciel bleu, sans raison apparente.

 

Chez les lesbiennes, la difficulté à s'accepter soi-même, à être acceptée par les autres et le manque d’estime de soi qui en découle engendrent une certaine vulnérabilité. Les problèmes liés à la différence, au coming out, à la solitude, aux violences psychologiques, verbales ou physiques, peuvent entraîner un épisode dépressif.

 

Si les éléments déclencheurs d’une dépression sont divers, ses manifestations sont aussi très variables. Certaines personnes éprouvent un manque d’énergie, une perte de plaisir générale doublée d’un sentiment de vide intérieur. D'autres ressentent principalement une anxiété constante parfois ponctuée de crises d'angoisses. Insomnies, douleurs physiques multiples, difficultés à se concentrer, peuvent également être des symptômes d’un état dépressif. La sexualité peut, elle aussi, être perturbée.

 

L’intensité des troubles est variable, mais peut entraîner, dans les cas extrêmes, une incapacité de fonctionner dans la vie de tous les jours. On peut ne souffrir qu’une fois de la dépression, durant plusieurs semaines ou plusieurs mois, ou connaître plusieurs épisodes dépressifs au cours de sa vie.

 

Il est parfois difficile de distinguer une dépression d’une déprime passagère ou d’une crise existentielle. Il y a cependant des signes caractéristiques et vous pouvez apprendre à les reconnaître. Une dépression non soignée génère des souffrances évitables et inutiles, peut s’aggraver, se reproduire et, au pire, conduire au suicide. En cas de doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à un ou une psychothérapeute.

  • Ce qu'il faut retenir: La dépression a des causes multiples et peut prendre différentes formes. Il est parfois difficile d'en reconnaître les symptômes. En cas de doute, il est important d'en parler à un-e professionnel-le.

« Le pire c'était le matin. Je n'aurais plus jamais voulu me réveiller. J'ouvrais les yeux et c'est comme si tout le poids de la journée à venir me tombait dessus d'un seul coup. J'avais juste envie de me cacher sous la couette en espérant que tout s'arrête.» Stéphanie, 37 ans

 
 


 
blues-out
photo: Etienne Delacrétaz
 
   
 
 
 
   
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